Le soleil se lève lentement sur la toundra hivernale, de la région nord de Fiore, éclairant de son onde écarlate les maisons et la neige, emmitoufler dans un manteau bien chaud acheter avec l’avance de la mission que l’on m’à confier il y a quelques jours, je marche en direction de Leonne. Enfin la ville est déjà en vue, plus que les derniers kilomètre avant d’arriver a ses portes et de pouvoir aller manger quelque chose de chaud et commencer mon repérage.
En effet si logiquement ma base d’action se trouve plus au sud-est, je dois avouer que j’ai reçu il y a quelques jours une mission difficilement refusable tant elle est bien payée. Dans un petit village proche d’un ville plus grande, j’exerce officiellement en tant que vétérinaire, ma connaissance des animaux et le fait de pouvoir leurs demander directement quel sont leur problème m’aide grandement a maintenir cette couverture, surtout que ça me permet d’en apprendre plus sur leurs possesseur et donc savoir si proposer mes services annexes est une bonne chose ou non.
Il y a quelques jours, un fermier est passé avec sa vache à lait, avec l’âge la pauvre commence a avoir du mal à produire assez, mais elle est encore en bonnes santé, bref il passait pour lui faire un check up, et en discutant avec elle j’ai appris que ce pauvre fermier s’était vu enlever sa fille par un riche marchand de Leonne, le genre de mec a revendre des armes magique de bonne qualité.
Quand je lui en ait parlé, il a déclarer qu’il achetait mes service contre tout ce qu’il possède de valeur, certes pas grand chose comparé à la valeur monétaire d’une arme magique, mais le terrain de sa ferme peut avoir pas mal de valeur et vu qu’il est vieillissant, je pense que je peux aisément le convaincre de vendre ses terres, et que l’on partage le bénéfice 50-50 une fois la mission terminé, il a toujours bien traité ses vaches et ses chiens, alors je n’ai aucune raison d’être cruel envers lui.
Bon je me suis un peu renseigné sur le marchant au fur et à mesure de mon voyage et il s’avère qu’il n’a pas exactement enlever la fille, il l’a plus persuadé de l’accompagner et lui servir d’amante contre de grosse somme d’argents et des cadeau de grande valeur.
Hum, à me voila arrivé, me remémorer la situation des dernier m’a permis de ne pas sentir les dernier kilomètre à parcourir, je fais un petit signe de tête aux garde a l’entrer de la ville en m’approchant d’eux, il voudront surement me poser les questions habituels aux nouveaux arrivants alors je prends les devants et reste le plus avenant possible, le Roi Poulet dit que ça permet d’éviter beaucoup de question car ainsi les gens pense que l’on a rien à cacher… il est vraiment intelligent.
Le garde me pose quelques questions, je lui dis que je viens chercher des textes pour m’améliorer en magie, une raison bien plus efficace que “je viens tuer une mauvaise personne” vu qu’apparemment les lois humaine ne protège pas les plus faible, mais les plus riches.
Ceci fait, je me rend dans une taverne, j’ai bien besoin d’un bon bouillon de boeuf là toute suite !
Encore une patrouille. Décidément, le patron était sur les dents, depuis quelques semaines. Sans doute qu'il avait peur que des espions de Scarab Eye s'infiltrent en ville. C'était assez légitime et après tout, Ewilan était la première à savoir que l'on était jamais trop prudent face à des mages noirs. Et puis, dans tous les cas, elle ne pouvait pas vraiment dire quelque chose, au risque que sa tête explose, à cause du lacryma logé dans son crâne. Comme quoi, ils savaient y faire, chez la Runic Blade, pour tenir les troupes à carreaux. Et puis, même si Ewilan ne comptait pas transgresser les règles, ayant décider de sincèrement saisir cette deuxième chance, elle comprenait la démarche : ce serait idiot de faire confiance à des mages noirs sous prétexte qu'ils souhaitaient se repentir. Mais qui sait, peut-être qu'un jour, elle pourrait avoir la confiance de ses supérieurs ? C'était en partie pour ça qu'elle était aussi zélée lorsqu'elle obéissait aux ordres.
Vêtue de l'uniforme classique des Chevaliers Runiques, rien ne trahissait son appartenance à la Runic Blade. Étant donné les particularités de ce groupe, rien d'étonnant à cela. Elle avait également l'épée protocolaire de son ordre à ses côtés, bien qu'elle ne s'en servait pas vraiment, ayant accès à bien mieux grâce à sa magie. C'est donc prête qu'elle décida de se diriger vers la taverne du village, histoire de déjà faire quelques vérifications d'identités. Après tout, c'était connu que la plupart des bandits et autres personnes de mauvaise compagnie. Ainsi, les plus malins s'y rendaient souvent en pleine matinée, pour éviter les patrouilles habituelles.
Le trajet jusqu'à la taverne se fit sans encombres. En même temps, le taux de criminalité était assez bas ici, la ville étant le quartier général des chevaliers runiques, généralement on évitait d'y causer des soucis. Prenant une grande bouffée d'inspiration, Ewilan prit quelques instants pour se préparer mentalement : elle n'était pas encore totalement habituée à représenter l'autorité publique après tout et ne souhaitait pas faire d'erreur.
« Bien, braves gens, contrôle d'identité, veuillez coopérer si vous ne voulez pas avoir d'ennui. »
Bon, ça avait le mérite d'être clair comme ça. Se tenant droite et arborant un visage glacial, la jeune femme se voulait autoritaire ; elle ne tolérerait pas le moindre débordement de la part des personnes présentes. Voyons, il y avait quelques habitués, le barman, rien d’inhabituel en somme... Ah, quelqu'un qu'elle ne connaissait pas et qui, vu son physique venait des îles, probablement. Ou quelque chose dans cette veine.
« Toi là ! Tu n'es pas de la région. Je peux savoir ce que tu fais là ? Et pas d'entourloupes. On ne peut pas dire que ce soit un endroit propice au tourisme. »
Bon, au moins il ne puait pas le sang c'était déjà ça. Et il avait l'air un peu trop niais pour être dangereux, selon Ewilan. En fait, elle était même surprise qu'il soit arrivé jusqu'ici, puisqu'après tout il fallait passer par les montagnes tout en évitant le Désert Blanc. Dans tous les cas, si elle ne montrait pas les dents, c'était tout comme ; la réponse avait intérêt à être convaincante.
Une taverne aux première heure du matin n'est pas le lieu a ambiance festive que le lieu pourrait être en fin d'après midi, mais ça ne signifie pas que ça n'a pas ses bon côtés.[
Le tavernier est frais et dispo, et a peu de clientelle, je crois que j'ai jamais été servit aussi rapidement même si j'ai juste pris un bol de soupe. Je m'imprègnes des odeurs et mes sens se mette à doucement me murmurer biens des informations. Bon c'est pas d'la vache de compétition dans la soupe, mais de la vieille carne en fin de vie, cela dit le cuisinier connaît son' affaire et assaisonné son plat en conséquence jouant sur la force du goût de la viande, donc il économise sur la viande comme ça et ça reste pas trop mauvais.
Le bâtiment lui doit être construit depuis au moins 3 ans, en tous cas ça doit faire a peu pret ce temps qu'il est utiliser comme taverne, le sol portent peu de trace d'usure, le mobilier un peu plus, de la seconde ou troisième main mais bien entretenue.
Ça sent l'entrepreneur qui gère bien ses affaires derrière… Ah la porte s'ouvre et au son que font les bruit de pas de la personne ça déconne zéro.
Comme les quelques badauds présent je tourne la tête vers la porte alors qu'une jeune femme...plutot agreable a regarder exprime fermement la raison de sa venue.
Contrôle d'identité ? Elle va nous sentir histoire de voir si elle nous connais, comme certains canidés… ? Non je crois pas que l'odorat humain soit assez développer pour faire des distinctions à ce niveau.
Bref je reste tranquille. Je vois qu'elle se contente d’observer les gens à travers la salle, je me détends un peu et reprends une gorgé de mon breuvage chaud alors que sa voix se fait de nouveau entendre, clairement diriger vers ma personne, ce que ce soit en intention ou en localisation.
Je me lève donc pour aller la voir, histoire d’éviter de converser à travers la pièce.
“Bonjour, en effet je viens de Fiore Est, pas très loin du village de Séné, je suis ici pour trouver des texte magique pour m’aider à évoluer.”
Comme toujours je souris, ça met les gens dans de bonne disposition il paraît, par contre je remarque qu’entre les gardes a l’extérieur, et les agent a l’intérieur, atteindre ma cible va devenir compliqué et m’en sortir une fois la mission accomplie sera encore pire. Bref là ça commence à devenir compliqué… il va falloir changer de plan et de méthodes.
Ewilan était plus que perplexe, face au sourire et à la justification de l'homme qui était en face d'elle. Des textes magiques hein ? Autant dire qu'elle était plus que perplexe, , étant donné que le seul réel endroit où l'on pouvait trouver de telles connaissances ici, c'était dans le quartier général des chevaliers runiques et dans la tour du Conseil de la Magie. Autrement dit, pas vraiment des endroits où l'on pouvait entrer comme on le souhaitait. À moins qu'il ne souhaitait s'engager chez les chevaliers runiques éventuellement ? Et dans ce cas oui, il pourrait effectivement trouver des parchemins et autres informations magiques intéressantes.Mais ça n'avait pas l'air d'être le profil de cet homme. Enfin, de ce gringalet, s'il fallait être précis. Car même s'il avait des muscles, il n'était pas vraiment impressionnant.
« Malheureusement cette ville n'a rien d'intéressant à ce sujet. À moins que tu ne veuilles t'engager chez les Chevaliers Runiques. Du coup, c'est quoi ton nom ? »
Certes, elle ne l'avait pas demandé jusque-là, mais la situation aurait du faire comprendre à ce garçon qu'il devait se présenter. Tant pis, elle n'allait pas faire une scène pour ça. Par contre, il avait intérêt à répondre, sinon ça allait très mal se passer pour lui et Ewilan n'était pas vraiment d'humeur à ça. Par contre, il y avait quand même quelque chose à régler.
« Dans tous les cas, tu vas devoir m'accompagner au poste pour remplir des papiers. Tous les mages non répertoriés d'une Guilde doivent passer par là, c'est la procédure. »
Aucun tatouage n'était visible malgré le peu vêtements que le garçon portait et puis vu la façon dont il avait formulé ses paroles, il n'était clairement pas membre d'une Guilde. Un indépendant hein ? Bordel, pourquoi les gardes de la porte ne faisaient jamais leur travail correctement ? Bon, il fallait rester calme et professionnelle ; elle n'avait pas envie de se faire engueuler par ses supérieurs. Faisant donc signe à l'homme de se bouger, elle prit quand même la peine de mettre les choses au clair, n'ayant pas envie qu'il tente de faire la belle.
« Et pas d'entourloupe, la ville est cernée par mes collègues. Et c'est pas un cadavre en plus qui changera grand-chose, suis-je claire ? »
L’ambiance dans la taverne a bien changée en quelques minutes, on est partie d’une ambiance réveil tranquille à attaque d’inquisition et cela grâce a la nouvel arrivante, bon autant elle est pas mal, autant j’ai la sensation qu’elle a amenée le froid de dehors a l’intérieur. Ça me donne presque envie d’aller mettre mon manteau, mais bon pas a l’intérieur, ça ne se fait pas. Elle me parle des chevalier runique, autant l’idée d’aller leur rendre visite est sympathique, autant si ils ont tous l’aura de la personne face à moi, autant je ne suis pas sur de m’y sentir à l’aise.
Bref en effet je n’ai pas pensé a donner mon nom, je n’ai pas encore l’habitude que les gens ne le connaisse pas déjà, je n’avais jamais eu besoin de me présenter avant de quitter la forêt.
“Oh oui, excusez moi, je suis Ray Ponse fils adoptif du roi des poulets”
Réponse simple et vrai, après tout tant que je n’ai rien fait de mal, je n’ai rien à craindre et puis j’ai encore jamais tué personne...par manque de chance, mais bon pour le coup c’est utile aujourd’hui.
“Ah, je l’ignorais, laissez moi juste aller prendre mon manteau et je vous accompagnerais où vous voulez.”
Je la laisse donc le temps d’aller récupérer le manteau qui permet de survivre par le temps qu’il fait à l’extérieur, me saisit de mon bol de soupe que je finis d’une traite avant d’aller rapidement au comptoire pour rendre le bol et payer le tavernier en lui soufflant un petit mot de remerciement avant de revenir à la jeune femme qui me menace littéralement.
“J’ai dis que je venais, pas besoin d’être comme ça...” dis-je en faisant légèrement la moue, on présent un avant un peu naïf et bête, après tout les gens ne s’imagine pas que les poulets bleue soient aussi intelligent que des humains et donc que de part mes origine je suis plus disposé à être un simplet, bien sur je joue à fond là dessus.
Vous n’avez pas idées du nombre d’informations que les gens peuvent dévoiler devant vous quand ils vous pense incapable de les comprendres.
Ray Ponse hein... Fils adoptif du roi des poulets ? Il était vraiment sérieux en se présentant de cette façon--là ? Au début, Ewilan pensait qu'il se moquait d'elle, mais visiblement, ça n'était pas le cas. Bon sang, sur quel espèce d'énergumène est-ce qu'elle venait de tomber ? Si ça ne tenait qu'à elle, elle le refourguerait bien à quelqu'un d'autre, mais malheureusement ce n'était pas possible. Pour le moment elle devait se contenter de faire profil bas et exécuter les ordres. Et donc, même si ce type ne semblait pas payer de mine à première vue, il fallait rester prudent, car à la moindre incartade, elle risquait de se faire exploser la tête. Et autant dire que cette perspective était fort peu ragoûtante, elle devait bien l'avouer. Tant pis, elle ferait donc avec et advienne que pourra. Au moins il était coopératif et ne faisait pas une scène. Tant mieux, ça lui faisait des soucis en moins à gérer.
« C'est moi qui donne les ordres ici, pas la peine de te plaindre. Et garde tes mains où je peux les voir. »
Prudence, prudence donc. Ewilan connaissait biens les gars de la rue et savait qu'il fallait toujours faire attention aux mains, plutôt qu'au visage. Il n'avait pas l'air d'un mauvais bougre, mais ce n'était peut-être qu'une façade. Après tout, son histoire comme quoi il cherchait des connaissances magiques dans le coin la rendait plus que perplexe. Si c'était vraiment ça qu'il souhaitait, il y avait un tas d'autres endroits plus intéressants pour ça, ne serait-ce qu'à Crocus ou même Regalia. C'était donc une assez bonne raison de se méfier, surtout qu'il était mage. Il n'y avait plus qu'à espérer que tout se passe bien sur le trajet.
Ewilan ne faisait pas vraiment la conversation. Il faut dire que n'étant pas très causante, c'était encore pire lorsqu'elle travaillait. Il fallait juste espérer que l'autre ne fasse aucune bêtise. Mais pour le moment, il avait l'air d'être calme, tant mieux. Et heureusement, comme ce n'était pas jour de marché, les rues étaient plutôt calmes, il n'y avait que peu de mondes dans les rues, ce qui facilitait pas mal la surveillance.
« On est presque arrivés, c'est le bâtiment en face. »
Bâtiment qui avait l'air assez impersonnel. Rien de très étonnant à ça, en fait, à part le symbole de l'ordre de chevalerie runique, rien ne pouvait le distinguer de l'extérieur d'un établissement normal. Laissant donc entrer le jeune garçon elle lui indiqua le siège en face du bureau et sortie des documents à remplir.
« Bon, on va commencer simplement et si t'essaies de me mentir ça va mal finir, pigé ? »
Mais dis donc, c’est la gentillesse incarné cette dame, je comprends pourquoi elle est devenue chevalier runique, elle a dû se faire recaler de tous les autres boulot possible parce qu’elle parvenait pas à faire autre chose que menacer le recruteur. Bref elle me dit de garder mes mains ou elle peut les voirs… bon tant pis pour le froid, je marche donc en gardant mes mains au niveau de mes épaules et les coude contre le torse, un peu comme si j'étais mis en joue, je soupire et la suis silencieusement.
En temps normale j’aurai eu tout une conversation à faire, pour en apprendre plus sur le ville et sympathiser, mais avec elle, ça me semble plutôt compliqué, aussi je fais faire le bennet qui obéis. C’est typiquement le genre de personne qui n’est pas apprécié des gens de façon général et qui s’y est habituée, il me faudrait pas mal de temps pour réussir a passer cette carapace qui lui sert de façade.
Je profite donc de la balade pour observer la ville qui s’éveille doucement, le jour est levé depuis peu après tout, les rues sont calme, sur le chemin je remarque un magasin un peu plus richement décoré que les autres, quelques chose me dit que c’est ici que la fille du fermier se trouve actuellement.
Soupirant à nouveau, je note mentalement l’endroit et continue à observer le reste de la ville, si je passe trop de temps à observer ce magasin, la teigne qui me sert de guide pourrait se poser des questions… enfin encore plus.
Oh elle me parle enfin pour faire autre chose que me menacer, elle m’indique que le lieu où nous nous rendons est proche, en effet, difficile de le rater, il faut dire que les gars semblent parano, bien plus que je ne l’aurai crus. Suis-je tombé dans une ville qui se prépare à la guerre ou un truc du genre ? Cela expliquerait la parano envers le nouveau venue de la part de ce qui ressemble le plus à une armée, mais le côté inconscient des gardes de l'entrée en voyant un gringalet comme moi.
Bref nous entrons et elle m’indique un siège où je peux m’installer, je le fait en soit en gardant toujours les mains bien en évidence, non pas que ça m'empêche de voir quoi que ce soit, mais bon il parait que pas mal de magie utilise les mains donc je peux comprendre sa demande. Et bien sur la petite menace qui va bien avant de poser des questions.
“Mais du coup, c’est votre procédure habituel le harcellement moral des personnes que vous interrogez ? Surtout quand ils vous écoutent sans se plaindre ou faire d’histoire ?” Ton interrogatif, l’air qui va avec, semblable à celui du chaton qui te regarde comme si il te demandais la permission de faire un truc tout en le faisant, naïf et benet sur vingt, on pose très sérieusement la question, dans le pire des cas elle me demandera de m’occuper de mes affaires, dans le meilleurs elle baissera peut être d’un ton sur l'échelle de la violence verbale. En vrai si elle monte encore, je me met a chialer façon môme de 10 ans en plein dans le poste avec ses collègues, on verra bien comment ça se goupille.
Bien, le petit jeune obéissait aux ordres sans poser une seule question. C'était déjà ça, Ewilan n'avait pas envie de se répéter ni hausser la voix plus que d'habitude. Après tout, même si elle était dans son bon droit, histoire de faire comprendre les règles à ce Ray, un Capitaine passant par là n'apprécierait peut-être pas ça et lui ferait la leçon. Et clairement si elle voulait gagner leur confiance et qui sait, peut-être même un jour quitter l'escadron Blade, alors elle avait intérêt à filer droit et ne surtout jamais rien dire. Tapotant du doigt sur la table, Ewilan regardait de manière assez vindicative son interlocuteur, qui prenait la peine de la ramener, alors qu'il était au quartier général des chevaliers runiques. Bon, visiblement il n'avait pas l'air de comprendre sa situation.
« Ici, tu es au quartier général des Chevaliers Runiques. Une décision de ma part et tu finis au trou pour les prochaines semaines. Donc tes remarques, tu te les gardes. Bien, on va pouvoir commencer. »
Prenant un papier, Ewilan commençait déjà inscrire les informations que le jeune garçon avait fournit jusque-là. Vu son accoutrement et son manque de manière, il venait plus vraisemblablement d'une île du sud et pas forcément de l'est. Enfin, elle ne pouvait pas le prouver non plus malheureusement. Elle laissait donc ça en suspend pour cette fois-ci, et puis qui sait, peut-être que quelque chose le trahirait ? Enfin, il y avait aussi la possibilité qu'il soit honnête.
« Bien, tu vas commencer par me dire c'est quoi ta magie. Et j'ai bien précisé me dire, donc hors de question de voir le moindre cercle magique apparaître, ok ? »
Comme il n'avait pas l'air très fin, Ewilan préférait préciser. Comme ça il n'y aurait aucun malentendu et elle soupira, tandis qu'elle écoutait la réponse de son interlocuteur. Qu'est-ce qu'elle détestait cette partie de son boulot. Elle, elle avait signée pour partir en mission et couper des têtes, pas s'occuper de l'idiot du village.
« Et donc, toi qui vient de l'Est, peux-tu me dire pourquoi tu viens dans une région si reculée, allant même jusqu'à traverser les montagnes pour acquérir des connaissances magiques ici ? Outre le fait que le voyage devait être long, il y en avait bien d'autres où tu pouvais aller... »
Je soupire doucement quand elle joue la carte du lieu, c’est un très mauvais argument justement, C’est parce que tu es dans un lieu où tu controle que tu as tout intérêt à être polie et bien sous tout rapport, mais quel animal à éduquer cette femme ? Un stage de rééducation avec un chien lui ferait le plus grand bien je secoue donc légèrement la tête. Lui parlez à elle sera inutile dans tous les cas, mais je me demande comment ses collègue prendront le fait qu’elle leurs fasse une telle réputation, car j’ai toute une taverne remplie de gens qui l’ont entendu me menacer publiquement alors que j’étais parfaitement coopératif.
Donc si elle calme pas son jeu, je n’hésiterai pas à jouer les victimes d’abus moral et physique auprès de ses collègues car vu comment elle semble détester ce qu’elle fait actuellement je sens que la majorité de ces dernier n’auront aucun mal à croire mes dires, toujours taper dans le point faible de mes cibles et obstacles.
Bien elle m’interroge sur ma magie
“Je peux acquérir des caractères animals, actuellement limité aux poulets de ma famille”
Je vois pas vraiment comment dire ça autrement, après tout c’est pas comme si j'avais appris ça dans un bouquin, je sais lire bien sur mais c’est juste le fait de vivre avec ma famille qui m’a fait parvenir à faire ça. Bon ensuite elle me demande pourquoi venir jusqu’ici.
“En effet, j’aurai préféré de ne pas avoir besoin de venir jusqu’à Leone, mais le fait est que je cherches un texte précis et mes longs mois de recherche à travers Fiore, m’ont amener à un marchand d’objet magique qui se trouve ici, on est d’ailleurs passer devant la boutique en venant.”
Je la regarde blasé, l’air de dire que si elle m’avait pas fait perdre de temps a être ici, j’aurai surement déjà pu faire mon achat et que je serai déjà loin à l’heure qu’il est. Mais bon je la laisse prendre ses notes et finis par tourner mon attention sur le reste du lieu, il est encore tôt donc les locaux sont loin d’être plein à craquer, mais l’usure du sol indique qu’il à l'habitude de se faire marcher dessus par des gens en armures.
Bon y'a plus qu’à espérer qu’elle me laisse partir l’autre pot-de-colle insupportable, vraiment c’est dommage de gâcher un si beau visage avec un bouche aussi sale.
Acquérir les caractéristiques d'un animal hein ? Bordel, du Take-Over. C'était une magie assez proche de la sienne et Ewilan savait d'expérience, que c'était assez difficile à gérer ce genre de cas. C'était d'ailleurs l'une des meilleures magies existantes, si l'on souhaitait assassiner quelqu'un. Après, qui se méfierait d'un rat ou d'un chat errant par exemple ? Décidément, un registre à part des mages utilisant cette capacité ne serait pas de trop et Ewilan se promit d'en parler à son supérieur... lorsque ce dernier serait d'humeur bien sûr. Car malheureusement, elle ne pouvait pas l'ouvrir sans qu'on l'y autorise, officieusement du moins, vu que son escouade n'était pas connue officiellement. Elle devait donc la jouer fine dans des cas comme celui-ci.
Un texte précis, trouvable uniquement ici ? Hum, oui c'était relativement crédible. Après il n'avait pas vraiment l'air d'avoir d'argent sur lui, vu que ce genre de textes coûtait très cher. Bien plus que ce qu'un simple chevalier comme elle gagnait comme solde chaque mois en tous cas.
« Ah oui ? Et quel genre de texte ? »
On pouvait lire le scepticisme sur son visage. Des textes concernant la magie de Take-Over ? Peut-être qu'il y en avaient certains qui contenaient l'âme des bêtes mortes... Oui, c'était une possibilité et s'il était honnête, alors son histoire tenait la route. Après tout, les espèces animales variaient énormément d'un lieux à un autre et elle avait déjà entendue parler de mages traquant ces dernières, que ce soit pour leur âme ou des matériaux spécifiques, pour l'alchimie par exemple.
« Et donc, combien de temps comptez-vous rester ici ? Et où allez-vous loger ? »
Ewilan ne souhaitait laisser rien au hasard. Après tout, le moindre oublie dans son rapport et on lui casserait probablement un doigt ou deux. C'est pour ça qu'elle était aussi psychorigide dans la rédaction du papier. Et tant pis si ça ennuyait son interlocuteur. Attendant donc que son interlocuteur lui réponde, elle s'occupait les mains en faisant tourner habilement son stylo entre ses doigts.
Bien installé, enfin autant que possible, dans la chaise du bureau où je subit présentement un interrogatoire, bon autant dire que je saute de joie, alors oui j’ai une histoire toute prête et qui devrais me faire sortir de là sans autre soucis que le fait que l’on sache que j’étais dans la ville.
Mais bon j’aurai aimé passer inaperçu, du moins autant que possible. Surtout que l’autre parano serai bien foutu de part principe me mettre des bâtons dans les roues au lieu de faire un truc vraiment utile comme… je sais pas trier ses chaussettes.
Bien sûr elle me pose une nouvelle question, je hoche légèrement la tête.
“Et bien en rapport avec ma magie, afin de la diversifier, après j’ai encore jamais trouvé d’autre textes dans le même genre, donc je saurai pas vous dire comment ces dernier fonctionne exactement, j’ignore si ça m’apportera directement une nouvelle âme, une piste de recherche ou autre, après tout si je savais exactement ce que j’allais trouver, je n’en aurai certainement pas besoin.”
La méthode déductive implique que, si mon histoire est trop parfaite et tient trop la route alors elle est inventé, alors que si y a des trous, et que j’ai besoin de réfléchir, enfin que mes mimique faciales et le temps que je met à formuler mes réponses, alors c’est plus crédible. Mais bon c’est pas finis, vlà qu’elle me demande combien de temps je reste en ville.
“Hum, logiquement juste le temps que je prépare mon voyage retour et fasse mon achat, donc logiquement je repars demain.”
Affichant de nouveau un sourire agréable et un peu niais.
“Vous voyez c’est quand même plus agréable sans une menace toutes les deux phrases. Au fait, vous avez mon nom, mais j’ignore quel est le vôtre, vous vous appelez comment ?”
D’autant qu’en plus j’aurai pas moins coopérer sans ça et puis autant tenter d’amener ça sur u conversation plus plaisante et qui, j’espère, me permettra de choper quelques infos au passages, après tout vu comment la ville semble sous la surveillance constante de ce groupe de mage-chevalier truc, bref plus j’en saurai mieux ce sera pour moi.
Ewilan était plus que perplexe, face aux explications du jeune homme. En effet, il y avait un problème dans son explication, mais elle décida de bonne grâce de le laisser finir de parler, sans l'interrompre. Il cherchait beaucoup ses mots et ne semblait pas très sûr de lui ceci dit. Un idiot peut-être ? Oui, c'était le mot qui lui venait à l'esprit, alors qu'elle observait en plissant les yeux son interlocuteur. Rien à faire, elle n'arrivait pas à le prendre au sérieux, peu importe ses tentatives. Donc soit c'était un véritable clown, soit il cachait vraiment bien son jeu. Mais dans tous les cas, elle, elle faisait son travail, même si la réflexion de son interlocuteur ne lui plaisait pas vraiment. Aussi, c'est avec un ton assez sec qu'elle lui répondit, afin que le message passe bien comme il faut. Elle détestait se répéter après tout et vu le lascar, autant utiliser des mots simples.
« Mon travail n'est pas d'être agréable, alors je vous prierais de garder vos réflexions. Et mon nom n'a aucune importance dans l'affaire qui nous intéresse aujourd'hui. »
Aussi froide que de la glace. En même temps, les insouciants ignares dans son genre, c'était ce qu'elle détestait le plus. Alors devoir s'en coltiner un dans le cadre du travail, ce n'était pas une tasse de thé, très clairement. Et elle avait hâte que ça se termine en vérité. Il y avait bien d'autres tâches plus intéressantes à faire, même en tant que simple garde de ville. Mais tant pis.
« Donc, si je comprends bien, vous avez traversé la moitié de tout Fiore à la recherche de quelque chose sans même savoir ce que ce parchemin contient ? »
Il n'en ratait pas une. Ceci dit, il y avait un autre problème : il n'avait pas répondu à ses autres interrogations et le fait qu'elle tapotait du stylo sur la table indiquait qu'elle commençait à perdre en patience.
« Et vous n'avez pas répondu à mes autres questions. »
Tu parle d’une rabas-joie, j’aurai bien voulu avoir son nom au cas ou je tombe sur un de ses collègues, mais bon déjà ça parait bizarre qu’elle ne me le donne pas, si vraiment elle représente l’autorité du pays, elle ne devrait en aucun cas cacher son identité, sauf si elle n’est pas censé être là ou pire usurpes son appartenance à la police… Est-ce que ma cible a, par un moyen quelconque, apprit le contrat existant sur sa tête et aurait employer quelqu’un pour le contrer ?
Cela justifierai la paranoïa d’autant que vu que je me déplace en oiseau migrateur quelqu’un m’attendant saurai qu’il ne m’a fallut que deux jours pour rallier Leone. Décidément les marchands sont des gens avec beaucoup de ressources.
“Oui j’imagine que pour vous c’est loin, mais pour moi ça ne représente que deux jours de voyages, j’ai une forme qui me permet de voyager vite et loin, j’ai seulement dû finir à pied quand j’ai commencer a manquer de graisses pour les plumes. Et si je n’ai pas répondu à votre dernière questions, c’est parce que vous m’avez littéralement alpaguer moins d’une heure après mon arrivée en ville, j’ignore donc quel sont les établissements en ville ou je pourrais séjourner”
Je l’observe d’un peu plus près, jouer la carte de l’autorité, ça va bien 5 minutes, mais si elle est ce que je pense j’aurai l’avantage dans une confrontation avec ses “collègues” cela dit, j’aimerai autant qu’elle parte en confiance et non en confrontation, aussi je préférais qu’elle me prenne pour le débile du village qui sera dans le pire des cas incapable de faire du mal à son commanditaire
“Voilà vous avez besoin d’autre choses ? Parce que vous allez l’air de presque plus souffrir que moi de la situation et pourtant c’est moi qui me fait traiter comme un chien depuis tout à l’heure.”
Assez ironique pour le fils d’un poulet n’est-ce pas ? Maintenant tu va me laisser partir grognasse, j’ai de l’argent à récupérer pour assurer l’avenir des miens… si elle insiste je vais devoir utilise des joker comme la crise d'épilepsie momentanée ou la fausse agression.
Décidément, Ewilan en avait plus qu’assez de cet énergumène et avait hâte d’en finir pour retourner à une occupation autrement plus passionnante, comme patrouiller ou remplir des tonnes et des tonnes de paperasses que le reste des chevaliers ne voulait pas traiter. Est-ce qu’elle était la bonne à tout faire de la caserne ? Oui, à n’en point douter. Et ils en profitaient souvent plus que de raison les bougres. Mais visiblement, ils avançaient et ils en étaient même presque à la fin de leur entretien. Tant mieux.
« Je vois. Effectivement ça se tient. »
Décidément, cette capacité de transformation était vraiment utile, même pour voyager. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’elle ne soit pas utilisée pour commettre des méfaits. Heureusement, maintenant qu’elle connaissait le truc, elle pourrait facilement le confondre s’il tentait de faire n’importe quoi, c’était déjà ça.
« Dans ce cas, vous résiderez à l’auberge de tout à l’heure. Elle n’est pas très chère. »
Et surtout, elle savait exactement où il serait ce qui était le point le plus important dans cette manœuvre. Et elle ne lui laissait effectivement pas le choix, en même temps elle ne lui faisait pas encore confiance. Il faut dire qu’elle ne faisait confiance à pas grand monde, du fait de son passé.
Dans tous les cas, elle avait enfin toutes les informations dont elle avait besoin pour clore le dossier et laisser partir le jeune garçon. Non sans le prévenir du moins, histoire qu’il ne prenne pas trop ses aises.
« Vous pouvez y aller, mais faites attention à vos paroles. La prochaine fois, je serais moins tendre avec toi. »
Tout en parlant, elle indiquait la porte au jeune homme, afin qu’il sorte de la caserne. Dans l’idéal, elle en avait fini avec lui, à moins que quelque chose d’autre ne se produise.
Cette interrogatoire commence a vraiment être long et tenir cette attitude de candide débile va bientôt me courir sur le haricot, c’est dans cas là que je regrette la présence de mon grand frère, mais d’un autre côté, on serait extrêmement exposé vu qu’il laisse des plumes partout où il passe. Bref je continue à observer à droite et à gauche, des chevaliers passent au loins, mais aucune ne semble vouloir approcher et lance de sales regards dans notre direction.
Je commence a me demande si elle éviterait pas les autres chevalier, non pas parce qu’elle sait qu’elle me traite comme de la merde, mais plutôt parce qu’ils la traitent ainsi, et le cycle de la haine étant tel qu’elle utiliserait le peu d'autorité de sa position pour décharger sa frustration.
Les femmes ont décidément la vie dure dans les domaines considérés masculins, après je comprends, on demande pas a un coq de pondre un oeuf, mais les poules soutiendrait un coq qui en serait rendu là au lieu de le picorer à la gorge. Bref je hoche légèrement la tête à la réflexion de la chevalière incongrue inconnue, concernant l’auberge, après tout j’ai aucune raisons de pas faire comme elle dit.
“ Aucun soucis, vous pourrez passer toute à l’heure si vous le souhaiter, ils font un excellent bouillons d’os et de légumes” Sourire niais alors que je me lève remet mon manteau contre le froid et reprends la besances me servant de sac.
Bon je vais passer sous silence le fait qu’elle aurait été tendre avec moi, vu qu’elle manque surement de repère dans sa vie servant de comparaison valable, je reste quand même sur mes gardes, car je sens qu’il y a plus à sa paranoïa qu’une tentative de décharger sa frustration sur moi, mais pour l’heure je dois rester consistant dans mon rôles d’idiot du village.
Je lui fait donc un signe de la main pour dire au revoir et prends donc le chemin vers la sortie des lieux, j’ai une longue journée qui m’attends.
