Prénom : Masato (正人 ▬ personne sacrée).
Surnom : Sensō no kami (戦争の神 ▬ dieu de la guerre). Auto-proclamé et inconnu de tous, cela va de soi.
Âge : 22 ans.
Guilde/Indépendant : Indépendant.
Alignement : Destructeur.
Réputation : De sa provenance, murmures et chuchotements tremblent. Il se dit de son épithète qu'il a été tranché par sa propre lame, comme pour prouver au monde qu'il n'appartient à aucune classe, ne se rallie à aucune cause, ne descend de nul autre que du néant.
Traits particuliers : Rien de notable, si ce n'est le caractère immaculé de sa silhouette. Cicatrices et blessures ne semblent pas être de la partie.

Masato considère que la chevalerie est tombée en grande désuétude et grand bien en fasse à l'humanité. C'est la loi du plus fort qui aura le dernier mot, qu'importe les manigances des lâches et des politiques. Considérez donc qu'il passerait son chemin, la scène lui semblant aussi banale qu'un cireur de chaussure qui viendrait proposer ses humbles services au beau milieu de la journée.

Elle est ce qui justifie (selon lui) son caractère divin, ce qui vient apporter au monde les premiers signes de la fin des temps, ce qui annonce à l'Homme de craindre pour pouvoir mieux vivre.

Une bonne occasion de trouver des adversaires auxquels briser la volonté, peut-être même que ses premiers sujets pourraient venir de cette vaste mascarade.

Un ramassis d'assistés à ses yeux. Un jour viendra où il se pointera devant les portes de chacune d'entre-elles afin qu'ils se soumettent au culte du Dieu de la Guerre. Les hagra comme un tyran comme on dit.

L'ambition | Ça semble assez clair, devenir le symbole qui changera le monde et ce, à jamais et pour toujours. Façonner un monde à l'image qu'il désire au prix fort : celui du sang. Du sien et d'autrui, du monde entier si possible.

La démesure | Nulle retenue dans les paroles et encore moins dans les actes du jeune homme jouant à la divinité intouchable. Sa voix est semblable au sifflement du vent, son allure au temps oscillant entre bleu paisible et noir chaotique, sa manière de combattre au déchaînement d'une tempête. Si de ses coups semblent pleuvoir une pléthore d'émotions, c'est que sa propre raison a été engloutie par un déluge de contradictions depuis bien longtemps.

La vérité | Malgré toutes les tares qu'on pourrait lui attribuer, l'épéiste n'en reste pas moins le plus honnête des êtres. Aucune pureté ne pourrait se faire ressentir dans sa philosophie de vie et pourtant, Masato ne ment jamais. Ceux qui usent de la tromperie ne sont que les lâches ou les vicieux et un dieu ne peut entrer dans l'une de ces cases. Un dieu communique en promesses et châtiments et d'aucuns n'oseraient avancer que la vile tromperie est un recours du regard azuré.

Découvrir qu'il n'y a rien après la mort | Rien de plus terrible. Cela lui prouverait qu'il n'était pas un dieu et encore moins quelqu'un capable de battre la mort. Un simple pantin de la vie qu'une entité qu'il ne vaincra jamais a daigné lui donner l'espoir d’effleurer.

Perdre l'usage de ses pouvoirs | Devenir impuissant, en somme. N'être plus qu'un inutile, un poids pour soi-même et être dépendant d'autres que sa propre personne.

S'attacher à quelqu'un | La plus grande faiblesse d'un être vivant, ce sont ses sentiments. Ce qui sépare l'Homme de Dieu est le sentiment de dépendance qu'il ressent envers autrui. L'amour, l'amitié, la camaraderie. Trois grands axes indispensables au bon développement de toute personne mais que Masato ne désire nullement explorer.

Le contexte semble assez peu mis en avant afin de disposer pleinement des outils nécessaires à la rédaction d'une réponse digne de ce nom, mais soit. Sans plus de détails accordés à la présente affaire, celui qui se prend pour un dieu laisserait la colère et le déni prendre le dessus. Un peu à l'image d'Aizen lors de sa chute, entre autres.  

"De par-delà ces montagnes, barrières protectrices plantées dans le sol par les dieux pour nous protéger du mal au loin, se trouve un danger sans commune mesure." avait l'habitude de dire mon vieux.

Je viens du Nord de Fiore, d'une bourgade assez reculée mais sans pour autant de problèmes à déplorer. Tout du moins, de réels problèmes. J'étais plein d'énergie et de fouge, jadis. Mère avait pour habitude de me dire la bonne aventure pour m'occuper et entretenir mon imagination. Mais si tout l'amour d'un foyer m'avait été fourni, rien ne pouvait faire taire mon désir d'assouvir ma curiosité. Cette question qui demeurait, en premier lieu, anodine et sans grande ambition aucune, avait pris au fil du temps une toute autre dimension. La voici :

"Que se trouve t-il derrière les barrières protectrices plantées par les dieux ?"

Les semaines, les mois et encore moins les années ne suffirent à atténuer ce vilain défaut. Alors, peu après l'arrivée de ma quinzième année d'existence, je partit en direction de ces lieux mystiques et qui ne semblaient subjuguer que ma personne. Étais-je simplement fou ou idiot ? La question est légitime mais pas pour autant d'une quelconque importance. Alors vous devez bien vous demander "Masato, que se trouve t-il derrière ces montagnes ?" et vous auriez raison de vous interroger sur la chose.

Je n'ai pas la réponse. Il ne me reste plus aucun souvenir de mes pérégrinations. Tout ce que je sais, c'est que mon instinct me fait fuir cette région dominée par le blizzard. Non pas par peur pour ma vie, non. Plus par respect. Un respect que je ne saurais expliquer mais auquel je confie une confiance aveugle.

Comment ai-je survécu ? Comment le saurais-je ? Je n'ai aucun souvenir, viens-je de vous dire. Je suis rentré chez moi avec plusieurs kilos en moins et l'air palot. De mes iris ambrées, il ne reste à présent qu'un céruléen d'ignorance (ou bien de vérité, selon le point de vue). Un changement physique accompagnant un mental différent : je n'étais plus un petit garçon mais un guerrier impitoyable et cruel.

Combien de temps ai-je passé là-bas ? À vous de me le dire.

Extrait de discussion avec un modérateur de ce monde